[TAOP] Rok

Acte d'accusation :

Citation :

Accusateur : Comté du Poitou, Elra
Procureur : Eragon de Lisaran
Juge : Elhana dite La_justiciere

Accusé : Rok
Village d'origine : Niort
Niveau et métier : Érudit et Boucher

*Eragon avait épluché tous les dossiers concernant Rok et cela n'avait pas été une mince affaire.. Il entama donc la mise en accusation passablement énervé*

Nous, Eragon de Lisaran, en notre qualité de procureur du Poitou, ce 5 février 1458 accusons le sieur Rok de trouble à l'ordre public pour injures et diffamation à la Cour de Justice Poitevine lors de son dernier procès.
cette mise en procès faisant suite à la demande du précèdent Juge, le Comte Elra.

*Eragon lut a voix haute et clairement les textes concernés*

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De la Coutume Poitevine
II - Des lois pénales
4-Du trouble à l'ordre public
a. Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique.
b. Sera pareillement considérée toute atteinte aux intérêts du Poitou commise par une personne n'étant pas sujette du Poitou.
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Votre honneur, lors de son dernier procès pour ne pas avoir fait la peine qu'il s'était vu infligé, le sieur Rok s'est montré injurieux, complétement dément devant le procureur Theudrik et le juge Elra. On l'aurait crû fol, il a même osé remettre en question le Comte lui même.
Mais sa grandeur Elra et le policier Theudrik sauront mieux que moi relater les actes et propos de ce triste personnage.

*Eragon met de l'ordre dans les dossiers et les tend au juge*

Voici le gros dossier qui sera utile à ce procès votre honneur :

https://chateau-poitevin.forum2jeux.com/bureau-du-procureur-f5/pa-rok-t10362-45.htm

et l'actuel :

https://chateau-poitevin.forum2jeux.com/bureau-du-juge-f4/taop-rok-t11050.htm

*****************

Je rappelle si besoin en est que la coutume Poitevine est affichée aux yeux de tous sur la place publique
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1021054

Je rappelle enfin que l'accusé peut faire appel à un avocat s'il le souhaite.

La parole est à la défense.

Témoins : Theudrik et Elra

Je ne sais si je dois rire ou pleurer.

Témoignage de Theudrik :

Citation :

* Theudrik se retrouvait une nouvelle fois dans la salle du tribunal, mais cette fois-ci en tant que témoin et plus en tant que Procureur. Il allait se retrouver face au sieur Rok, l'homme qui l'avait insulté il y a quelques semaines. Revoir ce triste sire au langage si peu châtié ne le comblait pas d'aise, mais il n'allait pas se dérober devant une procédure qui engageait toute la justice poitevine. Il s'avança déterminé vers la barre, salua la juge Elhana et le procureur Eragon et dit d'une voix forte. *

Votre Honneur, Messire le Procureur,

Me revoici face à l'homme qui s'est permis d'insulter à travers moi le système judiciaire poitevin. Je rappelle simplement les faits : alors que je faisais comparaître l'accusé pour une affaire d'impôts impayés et alors que je le voyais pour la première fois, celui-ci s'est mis à m'insulter dans l'exercice de mes fonctions. Je cite ses termes : malade mental, vulgaire, laid, ivrogne ainsi que traître. Jamais, en cette cour, les plus grands bandits ne s'étaient permis de s'exprimer ainsi ! Le Juge, messire Haverocq de Marigny, dit Elra, pourtant bien connu pour ses avis posés et sa conduite exemplaire, a été lui aussi calomnié au sein de cette même salle. Ayant ainsi vociféré, cet individu asocial a aussi émis des doutes sur la légitimité du Comte Cyphus, lequel n'était pour rien dans le procès d'alors. Bref, que dire de plus ? Il semble que cet homme n'ait aucun respect pour quiconque n'est pas d'accord avec lui et qu'il se sente persécuté, Qu'il comprenne bien qu'il se met lui-même hors-la-loi et qu'il cherche le bâton pour se faire battre. Souhaitons qu'il n'insulte pas la Cour de nouveau, qu'il retrouve la raison et fasse amende honorable, lui qui parle de loyauté et de justice. Ceci dit, j'espère, si ce n'est pas le cas, qu'on ne laissera pas impunément les fauteurs de graves troubles en liberté et qu'il aura droit à un châtiment exemplaire !
J'en ai terminé. Merci, Votre Honneur.

* Sans un regard pour l'accusé, Theudrik retourna s'asseoir à sa place de témoin. *

Témoignage d'Elra :

Citation :

*Elra, succéda au témoignage de Messire Theudrik.*

Votre Honneur, Messire le Procureur,

L'individu qui comparait devant vous n'en est pas à son premier acte d'accusation. Le dossier présent sur votre bureau en est la preuve Votre Honneur.

Non satisfait de ne guère payer ses impôts, l'individu nommé Rok s'est montré particulièrement outrageant envers la justice poitevine, mais non content de cela il s'en est pris directement aussi à Sa Grandeur Cyphus.

Lorsque l'on fait relecture de sa plaidoirie au moment des faits, l'on note une défense totalement destructurée, basée uniquement sur une volonté de nuire, tout d'abord au Procureur, ce qui est scandaleux, à la Justice, ce qui ajoute au scandale déjà grand, et enfin au Comte, ce qui est comble de l'ignominie.

Nous avons là à faire, il me semble à un individu qui a toujours montré son refus des institutions en ne payant guère ses impôts. Oh, il accepte bien que ses intérêts soient défendus par la police, par l'armée. Que le Poitou lui donne tout ce dont il a besoin. Mais lorsqu'il s'agit de contribuer au bien être de la collectivité, là le prévenu fait montre d'une avarice vivement condamnable.
Maintenant qu'il doit des sommes colossales, pris à son propre piège, il semblerait que le Sieur Rok ,acculé,ait totalement perdu la raison et représente donc un danger important pour la société poitevine.
En effet, refus de payer l'impôt et insulte envers le Procureur et le Comte...Et Demain ? Il monte à l'assaut du Château ?

Pour avoir ouvertement insulté le Procureur, Messire Theudrik ainsi que le Comte, il me semble que l'individu mérite une peine à la hauteur de ses méfaits.
Si vous m'autorisez la métaphore, le Sieur Rok est une plaie pour la société poitevine. Lorsque la dite plaie ne peut se soigner ou n'accepte aucun soin, elle gangrène. Alors il faut amputer pour se débarrasser de ce mal qui pourrait avoir raison de tout le corps.

J'en ai terminé Votre Honneur.

*Le Comte retourne s'assoir, il tenait en effet à rester présent jusqu'à l'énoncé du verdict.*

Première plaidoirie de la défense

Citation :

Messieurs les membres du conseil dictatorial du Poitou, un des plus anciens et glorieux villageoisdu comté est-il un traître, un renégat ? Rok a-t-il forfait au devoir et à l�honneur? L�accusation vous demande de le déclarer, et d�ajouter cette honte à toutes les infortunes du Poitou.
N�est-ce pas assez, messieurs? Le Poitou n�a-t-elle pas assez souffert? Faut-il encore y ajouter, après six procès, le spectacle de nos discordes intérieures, et prouver à nos ennemis que nous ne savons vivre qu�au milieu des haines et des colères?
Les nations viriles n�ont pas d�injustes soupçons pour les hommes qui vivent en leurs seins, elles n�accusent pas de trahison leurs habitants malheureux. Les peuples faibles, au contraire, cherchent une victime; ils l�immolent, et ils leur semblent que leur douleur et compétence sont moins amères.
Je n�accepterai jamais pour mon pays ces défaillances. Les blessures sont cruelles et profondes, mais Rok vit toujours résolu, courageux; sachons avouer nos malheurs, ayons cette force, cessons de nous exciter à ces luttes mauvaises et stériles sur des faits non placés dans leurs contexte, et préparons-nous à l�avenir.
L�accusation, messieurs, à laquelle je viens répondre, s�est formulée d�une manière impitoyable dans les documents qui vous ont été lus, le premier au commencement de ces débats, les seconds qui sont des témoignages sans arguments, vindicatifs. Ce sont les mêmes ardeurs, les mêmes tendances, la même injustice. Il semble que ce soit le même style dans sa véhémence sans scrupule et inventif et, j�ai le droit de le dire, on ne s�est peut-être pas assez souvenu qu�on parlait d'un homme avec les mêmes droits que vous tous.
Mais il y a une différence à faire entre ces documents, et je m�empresse de la constater. Nous sommes arrivés au moment de la lutte entre l�accusation et la défense; nous discutons, et j�entends à merveille qu�il y a des vivacités de langage qui peuvent être permises à cette heure. La défense aura les siennes, elle en usera avec toute la liberté que l�accusation a pu prendre. Mais le rapport c�est le résumé simple, calme, sans passion, de la cause qui doit être soumise aux juges. Il faut bien qu�il en soit ainsi. Autrement, serait-il juste de forcer l�accusé au silence quand, au début d�une affaire, la discussion s�engage avec lui. Je n�ai rien à dire de plus. J�avais fait un travail, je m�étais promis de relever dans le rapport toutes les paroles vives et inutiles qui ont si cruellement atteint le coeur de Rok qui est ici. Des calomnies dans vos journeaux entre autre, pourtant je n'y ai pas le droit de parole.
Messieurs; je ne veux ici d�autre juge que vos consciences. Mais ce que j�affirme, c�est que, dans ma longue vie au Poitou, je n�ai jamais trouvé un acte d�accusation comme celui-là, et je suis sûr que jamais il ne serait sorti du parquet d�un procureur général averti une accusation dans cette forme. Si encore il n�y avait que l�accusateur. Mais les témoins, eux, soumis aussi par la loi, eux qu�on n�a pas jugés assez coupables pour en faire des accusés, quelle est donc la situation qui leur est faite? Ils parlent, si emportés par cette passion, par cet instinct qui les anime, ils se laissent aller à des paroles irritées, ils sont coupables, ils doivent être punis, et punis légitimement pour l�emportement de leurs propos imaginaires, de leurs outrages.
Ah! que des �uvres semblables ne se reproduisent jamais dans notre justice, c�est le voeu le plus ardent que je puisse formuler. Nous vivons dans un pays généreux, et quand un homme est attaqué, il faut qu�il ait le droit de se défendre. Voilà tout ce que j�ai à dire. Je ne parlerai pas plus, et j�ai hâte d�arriver à ce qui est plus intimement lié à cette affaire, et de répondre surtout au réquisitoire.
Rok a insulté theudrik vous dites, vous m�expliquerez pourquoi, où, comment et permettez-moi de vous dire que vous devrez préciser, les phrases ne me suffiront pas, il me faudra des faits et des raisons.
Je proteste contre cette accusation qui est liée à la politique mais qui est aussi le prolongement d'une vengeance vindicative d'un être vulgaire. Qui dans un pays libre se serait retrouvé en accusation pour diffamation.
Est-ce que, par hasard, messieurs, on aurait oublié les acclamations qui se faisaient entendre de toutes parts? Est-ce que, par hasard, on aurait oublié que le pouvoir insultait tous les jours l'opposition, nous perdons facilement la mémoire.

Eh bien! messieurs du conseil, laissez-moi vous le dire, ce ne sont pas ces sentiments intimes qui parlent le plus haut en moi. Ce qui me préoccupe par dessus tout, c�est le Poitou, qui serait atteint à tout jamais si Rok était condamné par vous.
Faudra-t-il que l�histoire ajoute qu�en récompense de ses services glorieux, du dévouement plein d�abnégation qu�il a montré pour sa patrie, on lui a donné la mort, et, ce qui est plus terrible encore, le déshonneur.
Non, messieurs, vous ne rendrez jamais un verdict comme celui-là, j�en suis bien sûr; votre honneur, votre amour du Poitou vous le défendent.
Je devrais peut-être, à cette heure dernière, vous rappeler ce que deviennent les accusations de haute trahison lorsque les colères aveugles et les passions ardentes qui les suscitent sont éteintes, vous rappeler aussi ce que deviennent ensuite les arrêts de la justice devant la postérité.
C�est inutile, vous le savez comme moi. Les procès politiques, messieurs, ont cela de fatal que le criminel d�aujourd�hui peut devenir le héros de demain, et que, sur le lieu du supplice, on fait plus tard une apothéose, et on dresse une statue.

Et ben je vais avoir de la lecture moi...
Mais déjà ne serat ce qu'à la première ligne, japprécie peu qu'on m'appelle monsieur, aux dernière nouvelles je suis une femme.
Bref, je verrais en temps utile. Bonne chance pour ton réquisitoire Era

Témoin de la défense:

Citation :

Magaly Calveley entra au bureau du Prévôt des maréchaux, mais ne vit personne, alors elle déposa sur le fameux bureau, ce message de la plus haute importance, tout d'abord elle voulait s'excuser de ne pas pouvoir faire autrement, mais étant donné qu'elle n'avait pas accès à la salle des Procès, elle n'avait pas le choix... voici sa plaidoirie à l'égare de l'accusé Rok :

***

Citation :

Magaly Calveley avait lu le sixième Procès de l'accusé et d'après le Conseil dictatorial ... oups pardon de la Cour ...
Elle trouvait que les propos qu'elle avait entendu du Procureur n'étaient que foutaises et méritaient bien une petite rectification à ses dires :
Votre Honneur,vous exagérez hautement dans vos accusations, qui pour moi, sont nullement fondées et n'en relèvent que de votre imagination débordante ... ce n'est pas quelques malheureux écus impayés dont il faut s'en faire, mais bien de l'étroitesse d'esprit d'où vient cet harcèlement... votre manque de respect pour le peuple et plus précisément pour cet homme dont vous déshonorez par sa présence ici ... et de plus votre caractère plein de totalitarisme, obscurcissent votre jugement ... et nuit au bon fonctionnement de notre justice, à nous citoyens du Poitou.
Et c'est pourquoi j'affirme ne jamais avoir eu de quelconques menaces, insultes, ou autre de la la part de messire Rok, bien au contraire il a l'éloquence que vous n'aurez jamais. Seul Aristote à le droit de juger chacun de nous, mais je constate que vous n'en êtes pas digne aujourd'hui ...

***

Elle quitta ce bureau au plus vite ... car elle devait partir en mission dès aujourd'hui ...

Allez hop motivation...

Réquisitoire :

Citation :

*Eragon écouta avec attention l'accusé ainsi que le témoin qu'il avait fait venir..Un accusé qui parle de lui à la troisième personne et un témoin qui ose parler sur des faits qu'il n'a pas vu.
Le procureur joignit ses mains, prit une longue inspiration et commença*

Votre honneur, vous pouvez voir qu'au fur et à mesure des procès, notre cher accusé ne change que très peu son discours.. Au lieu de se défendre.. il rejette la faute sur les autres.. Mais sommes-nous venu juger de la faute des autres? Non.. Nous sommes bien là à cause de ce triste sieur qui n'en fait qu'à sa tête et se moque éperdument des lois Poitevins..
D'ailleurs le Poitou est un Comté.. pas un pays.. Et je ne vois pas du tout ce qu'entend le sieur Rok par totalitarisme.. malgré les études que j'ai faite je n'ai encore jamais entendu ce mot en 1458.

Ensuite, l'accusé nous parle de droit de se défendre.. mais n'est-ce pas ce qu'il fait et ce qu'il a fait dans les procès précédents? Si et pourtant il n'a pas retenu les leçons puisqu'il n 'y a pas une once d'arguments tangibles parmi tous les mots qu'il a débité.. C'est quand même malheureux.. tant de paroles pour.. rien..

Et il ose clore sa défense par "le criminel d'aujourd'hui peut devenir le héros de demain".. Décidément il se moque de la justice, comme si il pouvait y avoir une quelconque gloire ou une once d'honneur à enchainer les procès?

Nous ne retiendrons de cette plaidoirie.. qu'une démonstration de la maladie profonde qui semble le ronger.. et puis son mépris de la justice. Bref rien de bien étonnant après avoir passe longtemps à étudier les précédents dossiers.

Et j'accorderai deux mots au témoin de l'accusé.. qui osé dire que les accusations ne sont pas fondés.. alors qu'elle même n'était pas présente au moment des faits .. A croire que la maladie de l'accusé est contagieuse..

En l'honneur de la justice et du respect de la loi que l'accusé à bravé maintes et maintes fois je demande une peine exemplaire.. a savoir 3 jours de prisons.

J'ai fini votre honneur

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

Bonjour,

C'est la formule de politesse que je vois rarement poindre de votre part.
Néanmoins, nous sommes heureux de constater que votre réquisitoire est revenu sur le sujet initial c'est à dire les insultes. Pour vous répondre je vais aborder vos cinq points pour vous démontrer que ce que vous dites est pure imagination. Je finirais par une conclusion.

Croyez vous que les témoins que vous présentez sont plus légitimes que le mien. Certainement tous les témoins ne se trouvaient pas sur le lieu, puisque ce lieu d'insulte n'a jamais existé. Maintenant vous dites que mon témoin subit une maladie contagieuse. Je traduis par: mon témoin est un malade... Permettez moi également d'user du même terme à votre égard, ce n'est que pure adaptation à votre compréhension et je vous prie à l'avenir de ne plus offenser mon témoin et de lui présenter des excuses.

Le totalitarisme, je crois que c'est le meilleur terme pour vous définir. Vous êtes à la fois accusateur, procureur et presque juge. D'ailleurs pourquoi toute cette parodie puisque la sentence vous la connaissez déjà. Même si la comparaison est dérangeante, vous avez l'attitude d'un dictateur. Tout ce que vous savez dire c'est que les gens sont malades et tiennent des propos déstructurés. Et vous qu'en est -il? Votre chance est de détenir la plume, le stylet et la feuille de papier qui vous donnent un petit pouvoir supplémentaire pour affirmer vos diffamations.

Le droit de se défendre, c'est le droit d'être entendu. C'est aussi le droit du respect et de ne pas confirmer par avance une accusation non prouvée. Mes arguments n'ont pas à être mis en dérision ou bien se retrouver en copier coller sur vos journaux, hors du contexte. Ils n'ont pas à subir les quolibets et la vindicte des personnes que vous autorisez à écrire et lire vos journaux. Je n'ai pas non plus à être harcelé régulièrement parce que j'ai une vision politique autre que la votre.

Le criminel d'aujourd'hui peut être le héros de demain. L'histoire est la pour le prouver, nul bastion dictatorial résiste dans le temps, l'oppression et la politique de la peur disparaissent toujours au profit de la liberté car le genre humain aspire à vivre démocratiquement.

Les insultes, vous dites dans votre réquisitoire que je suis un malade profond et de ceux qui pensent comme moi, qu'ils ont attrappé la maladie contagieuse. Vous prétendez que mes écrits sont incohérents, je traduis par Rok sait ni lire ni écrire. Permettez que je vous retourne vos quolibets.
Vos phrases mesquines ne sauraient échapper à mon courroux.

Ma conclusion est surtout pour le juge. Il faut bien cerner la plainte. Est ce que Rok à proféré des insultes? Voilà la chose à démontrer. Hors rien ne le prouve et il faut le dire la partie adverse ne se prive pas d'utiliser un vocabulaire douteux. Les deux témoins mentent pour défendre une idée, leur idéal. Si Rok utilisait un langage douteux, sans nul doute les dieux seraient intervenus et Rok serait sanctionné par la modération. Mais rien de tout cela. Avec vous, j'ai déjà engagé des conversations, avez vous remarqué des propos inadéquats, je ne crois pas. Ce procès n'aurait pas du franchir les portes de cet édifice. Mais il faut complaire à vos partenaires qui attendent de vous l'attribution d'une punition. C'est à vous de savoir si vous voulez être une marionnette au profit de totalitaires ou bien si vous voulez être un juge indépendant. Et si c'est le cas vous ne pouvez que prononcer la relaxe car d'insulte de ma part il n'y a jamais eu. Cependant si vous venez à céder aux caprices de votre entourage après ce sixième procès, harcèlements et outrages, vous comparaitrez devant la cour suprême et je doute que vos camarades y viennent vous défendre.

Maintenant vous pouvez prendre votre décision de juge en votre âme et conscience.

Ben bon courage Elhana

Merci, je vois ca ce soir ou demain ^^

Bon, je pars ce soir donc je ne peux pas retarder plus longtemps. Je vais essayer de faire court.

Le jugement a été rendu

Citation :

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Messire Rok,
Je me permettrais déjà une remarque. Messire Eragon est procureur et donc par définition accusateur puisque c'est lui qui ntente les procès. Et je ne peux tolérer ce que vous insinuez. Je suis la juge et je juge en mon âme et conscience selon ce que j'entends.
Je ne peux également pas tolérer toutes les insultes qui fusent en mon tribunal. Vous ne savez pas faire preuve d'un minimum de respect pour messire Eragon, et ses témoins, ce qui est totalement innaceptable. Quant à votre témoin, je la respecte mais elle n'a effectivement rien à voire dans cette affaire puisque totalement absente au moment des faits, à savoir lors de votre dernier procès. Et oui messire Rok, il est indéniable que vous avez insulté l'ancien procureur Theudrik, un homme droit, fiable, honnête, à qui le bien-être du Poitou tient à coeur, un homme que vous ne serez jamais. Servez donc le Poitou avec autant de ferveur et d'honnêteté qu'il l'a fait et peut-être qu'alors je pourrais vous respecter. Mais aujourd'hui, comment écouter un homme qui parle de lui à la troisième personne? Qui se prend pour Dieu tout Puissant? Qui se fait passer pour la victime d'une société qu'il dénigre? Qui invente des termes plus injurieux les uns que les autres? Messire Rok, arrêtez donc de vous appitoyer sur vous-même. Si le Poitou ne vous convient car vsiblement, c'est le cas, rien ne vous retient icelieu. Je suis persuadée que la Ville de Niort serait plus qu'heureuse si vous déménagiez et le Poitou ne s'en porterait que mieux.
Car sachez messire, que la police, le pouvoir Comtal, oui nous sommes un Comté sieur, et tous les hommes et femmes qui oeuvrent pour le Poitou seront toujours présents, fidèles à leur poste pour vous empêcher de mener notre Comté à la ruine. Il est intolérable d'insulter comme vous l'avez fait des hommes justes et honnêtes, qui plus est dans l'exercice de leurs fonctions.
J'a bien écouté vos pladoiries, ainsi que celles du procureur et des témoins. Et pardonnez moi si j'ose dire que crois le Comte Elra et messire Theudrik bien plus que vous. Je ne m'attarderais pas plus longtemps sur votre cas désespérant, et en ce 19 Février 1458, je vous reconnais coupable de Troubles à l'ordre public pour injures et diffamation, aggravés car prononcés dans ce Tribunal contre des hommes dans l'exercice de leur fonctions. Je vous condamne donc à une peine de 5 jours de prison. Apprnez à respecter autrui, et peut-être que l'on vous respectera.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 5 jours.