[Coupable/Prise de la mairie/Niort] Loupphoque (14/11/1458)

Citation :

14-11-2010 Révolte à Niort ! Loupphoque prend le pouvoir

Citation :

Informations sur Loupphoque

Né(e) le 05 Juin 2006

Loupphoque fête son anniversaire le 05 Juin.

Dernière adresse connue
Pays : Royaume de France
Comté/Duché : Comté du Limousin et de La Marche
Village : Tulle

Niveau : 4
Points de réputation : 255
Argent : 97

Loupphoque est charpentier.
Loupphoque possède un culture du maïs et un culture du maïs.

Dernière connexion le 14 Novembre 2010 à 00h34

Messire Procureur, je suis navrée mais je ne peux vous donner de noms de miliciens parce que ... je n'ai pas cette information à ma disposition.
Je suis donc obligée de vous transmettre le dossier en l'état.

Mais le fait que ce sieur Loupphoque soit à la mairie est déjà la première preuve de son méfait.

En défense : Flamel, fayom, cibeline, Kaliadon, et les noms des miliciens que je n'ai pas encore. Ptet aussi Jackoneil.

J'attends leurs témoignages.

Comme je peux pas éditer, voici les noms de trois des 4 miliciens :
Ludz, boivin_de_mesdeuzes, chattepasse

Je les contacte

Truc plutôt bête : Ni flamel, ni Cibeline,ni Kaliadon ni Fayom n'ont quelque chose dans leurs évènements. Comme s'il ne s'était rien passé. C'est vraiment étrange.

[Non, c'est normal (parait-il) puisque la révolte a réussit, il n'apparait rien de particulier dans les événements.
J'avais moi même pu constater ça, hélas.]

Arf mince, donc dans tous les cas, il ne sert plus à rien d'attendre les autres témoignages. Nous n'aurons absolument rien de plus. Autant lancer le procès.

Citation :

Accusateur : Comté du Poitou
Procureur : choupi22
Juge : Malone

Accusé : Loupphoque
Dernière adresse connue
Pays : Royaume de France
Comté/Duché : Comté du Limousin et de La Marche
Village : Tulle




Nous,choupi22 en notre qualité de procureur du Poitou, ce 14 novembre 1458 accusons Loupphoque de Trouble à l'Ordre Public pour Révolte en la ville de Niort Dans la nuit du 13 au 14 Novembre de cette année ainsi que pour le pillage de biens publiques qui s'en est suivi.
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Au vu de la coutume :
4-Du trouble à l'ordre public
a. Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique.
b. Sera pareillement considérée toute atteinte aux intérêts du Poitou commise par une personne n'étant pas sujette du Poitou
************************

Votre honneur voici la description des Faits :




votre Honneur, Loupphoque s'est révoltée contre la mairie de Niort dans la nuit du 13 au 14 novembre 1458 , démenagement par la force , sans aucun ménagement le Bourgmestre Fayom de son bureau .

Seront appelés comme témoin à charge le Sieur Fayom et elhana , Lieutenant de la prévoté du Comté en la vilel de Niort qui pourront attester tout deux de ces faits

De plus l'accusation se réserve le droit d'appeler à la barre , tous témoins supplémentaires qui pourront attester de l'odieux acte de l'accusée , et l'accusation tiendra compte aussi du préjudice commis à l'encontre de la ville dés qu'elle connaitra le montant du vol commis

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Je rappelle si besoin en est que la coutume Poitevine est affichée aux yeux de tous sur la place publique
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1021054

Je rappelle enfin que l'accusée peut faire appel à un avocat si elle le souhaite.

La parole est à la défense.

Citation :

*Cela faisait un moment qu'Elhana n'avait pas remis les pieds au tribunal. Elle eut ô combien préféré que ce fût en d'autres conditions.*

Votre Honneur, Messire Procureur,

Je me présente, Elhana, lieutenant de police, conseillère municipale et membre du gign à Niort.
Cette nuit la mairie de Niort a été prise et son légitime occupant, le maire Fayom expulsé sans ménagement par l'accusé ici présent. Je vais tâcher de vous raconter les évènements tels que je m'en souviens.

Hier soir, après avoir fermé le poste de police pour la nuit, je me suis rendue aux bureaux du gign. Kaliadon, le second,Cibeline et Fayom le maire étaient en grande discussion. Ayant vu un certain nombre d'étrangers en ville, ils décidèrent tous trois de rejoindre Flamel, le chef maréchal et les 4 miliciens embauchés sur les remparts de la ville pour parer à toute éventualité. Quant à moi, n'ayant pas eut de nouvelles alarmantes du Comté, je décidais de rentrer chez moi me reposer, après être passée voir Flamel, lui recommandant de faire attention.
Plus tard dans la nuit, Fayom est venu me réveiller -il a presque défoncé ma porte en voulant entrer!!- et m'a annoncé que la mairie avait été prise par les lunes pourpres. Il n'a pas pu me donner d'autre nom que celui qui occupait désormais le fauteuil de maire : Loupphoque, le triste sire devant vous.
J'ai tout de suite été vérifier par moi-même : les portes de la mairie étaient fermées et nul ne pouvait plus y entrer. Sans attendre, Fayom a pu me fournir les noms de 3 des quatre miliciens qui étaient sur les remparts, j'ai tout de suite contacté mon sergent Flamel et ait tenté de rassembler le maximum d'informations sur ces révoltés. Malheureusement personne n'a pu voir le visage de ces malfrats et leurs noms restent à l'heure actuelle inconnus, hormis celui de leur chef ici-présent, qui est entrain de vider les caisses de la mairie, et cherche a discréditer à la fois le maire Fayom et le Comté.

Voilà, je crois avoir relaté tout ce dont je me souviens concernant les tristes évènements de cette nuit, et je ne peux que vous demander la plus grande fermeté à l'encontre de ces brigands sans fois ni loi.

Je vous remercie de votre attention Votre Honneur.

Citation :

Première plaidoirie de la défense
Les Lunes Pourpres vous remercient,

au revoir.

Citation :

L'accusation a appelé Fayom à la barre
Voici son témoignage :
votre honneur,

c'était il y a environ 16 ou 17 mois, enfin bref en avril 57 que je posa mon séant dans ce fauteuil moelleux. Aussitôt je m'attelais à la tâche, on était en pleine surproduction et les MA envoyés au quatre points cardinaux revenaient avec pleins d'écus. Ainsi mon premier passage permit à la ville de passer les 10000. Là j'ai laissé pendant quelques mois mes conseillers faire joujou avec mon fauteuil. Puis je suis revenu au affaire pour un second relai. La surproduction n'était plus mais de nombreux contact permis de passer la barre des 1500O. Puis m'engageant dans la candidature comtale je laissais la mairie n'exerçant même plus la surveillance sur les maires en place. Voyant l'été pourri qu'on a eu avec eux, je suis une fois encore revenu alors que je devais faire la grande boucle.
Durant tous ces mandats, les relations avec les conseillers comtaux furent souvent tendu, voire très tendu. Le conseil a ce grand défaut de vouloir garder la moindre parcelle de pouvoir, le moindre contrôle même la simple information est confiné entre des murs et des murs. Et c'est en traitant, les petites institutions comme de simples exécutants qu'ils peuvent siffler à tout moment, qu'ils fonctionnent. Là où aspirant tous à la même chose, on devrait travailler main dans la main sans hauteur ni secret. Seulement quand on veut agir ainsi, quand on veut tout décider, tout contrôle, on se doit d'être infaillible. Et faille dans le Poitou, il y en a à tout vas : incompétence de personnes décisionnaires et exécutantes, conflit permanent entre les institutions où chacun cherche à avoir le plus grosse part du lion... Voilà pourquoi le travail de presque 2 ans est ruiné en une seule journée.
Alors oui votre honneur, c'est bien le dénommé sire qui a pris la mairie avec ses complices. C'est lui qui se gausse en traînant toute les richesses d'une cité, se gausse d'avoir trouvé le paradis du brigand, un comté riche et sans défense où il peut puiser quand il veut sans danger.

Citation :

Réquisitoire de l'accusation
**le procureur prit la parole pour la réquisition **

Attendu qu'il est avéré que l'accusé a prit volontairement la Mairie
Attendu que l'accusée a vidé volontairement les caisses municipales et dérobé un magot incalculable
Attendu que l'accusé , n'exprime aucun remord suite à ces actes

Nous ,choupi22, Procureur du Comté demandons à l'encontre de l'accusé une peine de prison de 10 jours
Et au vue de l'odieux acte demandons à ce que l'accusé soit considéré indésirable en Poitou , qu'il devra quitter dés sa peine purgée , sous peine de ce voir malmener par les Armées présentes en nos terres

Le procureur laissa un vélin à l'intention du juge , car enfin il avait pu avoir les données financières du pillage, et il fallait que cela soit rajouté au dossier

Citation :

Au juge du Poitou

Veuillez trouver les données financières relatives à la mairie de Niort avant pillage par le sieur Loupphoque

L'inventaire de la Mairie était le suivant , avant pillage :

11000 écus 200 pains, 100 légumes (récupérés ça), une charrette (ouin), 2 couteaux, 30 pelotes de laine, une dizaine de fruits, 104 stères de bois (récupérés en partie), 11 kg de fer (récupérés), une trentaine de poisson (récupéré c'était pas utile), 10 bouteilles de lait, 2 seaux, bon la viande est toujours là (et mon caillou aussi youpi) et c'est tout il me semble.


Et aprés le pillage organisé par l'accusée , voici l'état des caisses de la même mairie

70,72 écus
10 miches de pain
1 fruit
3 sacs de maïs
20 morceaux de viande
1 stère de bois
1 rame
1 caillou

Vous demandes que ces inventaires , réalisés avec l'aide du Maire de Niort , soit versé dans les pièces du dossier à charge contre l'accusée afin de montrer l'ampleur du méfait commis par l'accusé , au détriment de la vilel de Niort et du Comté du Poitou

Le 20 Novembre 1458
Choupi22,
Procureur du Comté du Poitou

Citation :

*Après avoir attentivement écouté le procureur, l'accusé et les témoins, la jeune Juge se tourna vers le banc de l'accusé pour le trouver ... vide. Désespérément vide. *

Bien, nous allons attendre le retour de l'accusé pour sa dernière plaidoirie ...

*Et le temps passa, sans ramener l'accusé.*

Bien l'accusé ayant apparemment décidé de quitter les lieux, nous considérerons qu'il renonce à son droit à se défendre une dernière fois. Je vais donc prononcer le jugement.

La prise de la mairie de Niort la nuit du 16 au 17 novembre dernier est un fait, que nul ici n'a tenté de nier. De part ce fait, le nommé Loupphoque est reconnu coupable de Trouble à l'Ordre Public pour la prise de la mairie de Niort.
Il est manifeste que la prise de la mairie constitue en elle-même un préjudice conséquent pour tous les niortais, de par la négation de leur droit à choisir leur maire premièrement, et deuxièmement de par le manque de communication conséquent avec le conseil comtal afin de maintenir acquis les biens communs à tous les niortais.

Messire Fayom, comme vous le savez probablement, je suis membre du conseil comtal, et de ce fait, je suis au courant des différents qui vous opposent à cette institution. Mais ce n'est pas pour juger de vos relations avec le conseil comtal, ni pour juger de votre façon de gérer votre mairie que nous vous avons appelé à vous exprimer devant nous aujourd'hui. Si vous avez été appelé, c'est parce que nous avons besoin de savoir si les biens de la mairie ont été pillés, ainsi que l'étendue de ce préjudice monétaire. D'après les dernières preuves versées au dossier par le procureur après son réquisitoire, il semble effectivement que la mairie ait été pillée. Cependant, cet élément n'a été apporté qu'en bureau au château comtal, et non pas ici. L'accusé n'ayant pas pu en prendre connaissance pour s'en défendre, nous devrons nous contenter de la probabilité du pillage des fonds publics, du fait des remerciements prononcés par l'accusé lors de sa première plaidoirie. Une peine pour délit particulier ne pourra donc pas être retenue.

Attendu que la jurisprudence préconise une peine d'emprisonnement longue en cas de prise de mairie.
Attendu que de par ses actions, l'accusé a prouvé sa capacité à nuire volontairement aux intérêts des poitevins, et son absence de regrets.
Moi, Malone Fortunat de Montbazon-Navailles, juge du Poitou, substitue ce 20 novembre 1458 la peine de prison concernant le nommé Loupphoque pour la prise de la mairie de Niort dans la nuit du 16 au 17 novembre 1458 en une peine de bannissement du comté du Poitou pour une durée d'un mois. Le nommé Loupphoque sera donc considéré comme indésirable sur les terres du comte du Poitou à compter de ce jour et jusqu'au 20 décembre 1458. A ce titre, son signalement sera distribué à toutes les troupes armées du Poitou dès que l'accusé aura quitté le territoire, ce qu'il est sommé de faire endéans les 5 prochains jours.

[Prévenu par mes soins de la décision. ]