[esclavagisme]Manon_des_dragons (25/12/1459) [Coupable]

Citation :

Expéditeur : Manon_des_dragons
Date d'envoi : 08/02/2012 - 19:20:34
Titre : Re: Procès
Pourriez-vous me laisser un jour de plus s'il vous plait? J'ai un retard imprévu...

-Je lui ai accordé un dernier jour.

Citation :

Expéditeur : Manon_des_dragons
Date d'envoi : 09/02/2012 - 19:17:47
Titre : Plaidoirie.
Poitiers, le 9 février 1460.


Bonjour,

La rédaction de ma plaidoirie est presque terminée et devrait être publiée au plus tôt. Je tiens fermement à avoir la parole dans ce procès. Je compte sur vous pour ne pas m'en empêcher sous prétexte de respecter un délai qui s'avère bien trop court quand on veut construire sa défense sérieusement malgré les tâches quotidiennes auxquelles on ne peut échapper.

Je suis consternée de voir qu'il est si difficile d'obtenir un délai alors que vous vous plaignez sans cesse des accusés qui ne daignent se présenter à leurs procès. Pourtant, je vais devoir bâcler ma défense par manque de temps, alors même que vous me donnez matière à argumenter copieusement.

Je vous demande donc d'attendre ma plaidoirie et de laisser la parole à mon témoin. Je ne vois pas ce que cela vous coûte de mettre mon dossier en attente pour un jour ou deux de plus...


Cordialement,

Manon

Citation :

Bonjour,
Je vous prie de ne pas abuser de ma tolérance. Vous aviez deux jours je vous en ai laissé sept.
Le parquet n'a pas eu tant de préparation, c'est injuste.
Ce soir, je n'aurai pas le temps de le faire mais demain je rendrai mon verdict, que vous ayez choisi de vous défendre ou non.
SGCG

Citation :

Expéditeur : Manon_des_dragons
Date d'envoi : 10/02/2012 - 19:36:34
Titre : Témoignage.
Bonjour,

J'ai fait ma plaidoirie. Mon témoin ne va pas pouvoir revenir très tôt ce soir et j'aimerai savoir si vous comptez le laisser faire son témoignage. Je vous prie d'attendre le plus tard possible pour lui laisser le temps de témoigner.

Il est en votre pouvoir de nous laisser la possibilité de nous exprimer ou non, ce pouvoir là trouve sa raison d'être dans des cas précis comme le mien justement. Si je vous demande un délai supplémentaire c'est que j'en ai besoin. Non pour "abuser de votre tolérance" ...


Je vous en remercie par avance.

Manon

-Je n'ai pas répondu.

Citation :

Expéditeur : Manon_des_dragons
Date d'envoi : 10/02/2012 - 19:40:33
Titre : Demande de délai annulée.
Mon témoin ayant accompli sa tâche, ma demande de délai précédente est caduque.


Manon

Citation :

Dernière plaidoirie de la défense

* Ce procès commençait à prendre une tournure vraiment cocasse. Des idées fusaient dans la caboche de Manon au fur et à mesure que les histrions faisaient leurs numéros. Elle se frotta le visage pour chasser la nausée qui la prenait puis se leva enfin quand fut venu son tour d'entrer en scène.

Elle se plaça devant la barre et releva la tête vers le juge et le proc'. *

Bon, j'vais essayer d'faire court malgré qu'vous m'donniez matière à palabrer puisque je vois qu'le proc' commence à piquer du nez. L'a l'air rond comme une barrique l'proc'. Si j'traine trop y va finir par piquer un roupillon avant la fin du spectacle. Faudrait pas qu'y nous coupe la parole avec ses ronflements hein.

* S'adressant à Xedar en particulier avec un sourire en coin. *

D'ailleurs vous d'vez pas boire que du lait d'chèvre pour dire des bouffonneries pareilles! C'procès est une parodie ma foi. D'abord, vous m'accusez vous-même d'avoir commis un acte dans un futur de plus de mille ans. J'vous cite hein : ''En effet, le 25 décembre 2559,l'accusé s'est vue contrôlée par un agent de la prévôté de Poitiers'' ...
Z'êtes rigolo vous. Z'avez ptet une boule de cristal ou j'sais pas quoi qui vous dévoile les crimes du futur? J'vois pô bien l'utilité d'un truc pareil à part d'nous faire rire, vot' place s'rait plus adaptée dans un cirque que dans un tribunal j'crois.

Ensuite, vous m'dites qu'les arguments qu'j'avance n'valent pas un clou vu que j'mets des embauches à moins d'quinze écus et qu'c'est en dessous du salaire d'la mine. À mon tour d'casser vot' argumentaire. J'vous rappelle que j'suis ici parc'que j'embauche à 19 écus au lieu d'21, qu'ce tarif correspond bien évidemment à une offre adressée à un personnel hautement qualifié. J'vous ferai r'marquer qu'j'ai jamais embauché en dessous d'seize écus.

Voilà les tarifs que j'ai toujours appliqués :

0 PF ou PI : de 16 à 17 écus,
19 PF ou PI : jamais moins de 19 écus, parfois 20, très rarement plus de 20.

Faudrait arrêter d'picoler Xedar. V'voyez un peu les conneries qu'ça vous fait dire? D'ailleurs c'que vous dites va dans mon sens, vous prenez comme référentiel le salaire d'la mine et à juste titre. Les employeurs doivent s'aligner au salaire d'la mine en effet. Suffirait donc d'augmenter c'ui-ci pour inciter les employeurs à monter leurs offres, plutôt que d'les forcer sous la menace.

Mais non là au final avec c'te saloperie d'décret, soit, certains gagnent plus d'argent, mais pour payer plus cher les produits du marché au bout du compte. Car la hausse des salaires s'répercute forcément sur les prix des marchandises. Du coup à qui ça profite tout ça au bout du compte? Au comté qui prélève les taxes, car plus on paye cher et plus on est taxé c'est l'principe...

On s'fait bien plumer tous...

D'plus, j'ai eu l'occasion d'passer dans d'aut' villes du Poitou et j'ai pu constater qu'la justice n'est pas la même partout. Y a des villes où l'décret n'est pas du tout respecté, et on voit pas d'procès pour ces habitants là. Tant mieux pour eux j'ai envie d'dire. Mais ça m'fait mal pour ceux d'Poitiers qui sont victimes du zèle d'la flicaille d'chez nous. C'est normal ptet qu'y ait tant d'innégalité? C'est quoi cette justice en fait? Une loterie? Y a pas un truc qui vous dérange là?
Comment on peut parler de ''Justice'' ici sans que ce mot perde tout son sens?

* Elle fit une courte pause, le regard perdu dans le vide. Difficile de ne pas perdre le fil dans son état. La journée était longue, interminable. Elle finissait même par avoir hâte de se retrouver au trou pour pioncer tranquille. Mais elle n'en avait pas fini, et comptais bien l'ouvrir jusqu'au bout.
Elle refoula un bâillement, se pinça de deux doigts le haut du nez entre ses deux yeux plissés, puis repris son monologue en posant ses mains sur ses hanches. *

J'dois r'venir sur l'témoignage d'la Crysolde là. Y a que'qu'trucs qui m'chifonnent dans c'qu'elle a dit.

* Elle adressa un sourire narquois à la greluche en question par dessus son épaule et poursuivit. *

Avant d'se jeter sur les définitions du dico, elle d'vrait tout d'abord apprendre à lire en s'gardant d'affabuler. J'me suis jamais définie comme étant prolétaire, bien qu'j'le sois en esprit par solidarité avec ceux-ci. Voyez donc dans une de mes lettres que j'adresse à la Crysolde, la-dite phrase qu'elle s'est empressée d'traduire à sa sauce :

''En attendant l'occasion fortuite d'une prochaine rencontre, je vous prie d'accepter mes sincères pensées prolétaires.''

Faut pas tout mélanger hein. Quand on pratique un ''métier'' qui vous confère une autorité supérieure l'minimum à avoir c'est un peu d'intégrité et d'rigueur j'crois. 'fin c'que j'crois en vérité c'est qu'y vaudrait mieux changer d'métier.

Bref, un aut' qui d'vrait en prendre d'la graine c'est Eldric. C'est vraiment poilant d'voir qu'au final on m'accuse ici d'choses que j'vais faire dans l'futur. Entre l'décret qu'j'vais enfreindre en 2559 et les impôts que j'vais r'fuser d'payer d'après lui...

J'le trouve bien culotté d'm'accuser d'pas vouloir m'acquitter d'mes impôts, alors que j'lui ai écrit à plusieurs reprises du temps d'son mandat d'maire pour demander une grâce des majorations. Y m'a toujours laissée en plan c'gredin. L'a fallu que j'le chope en taverne pour lui rappeler mes courriers. Mais ça c't'une autre histoire que j'tiens bien à tirer au clair. Ptet bien que j'vais m'retrouver ici pour agression. Z'avez qu'à m'condamner tout d'suite puisqu'on fait des sauts dans l'temps dans c'tribunal.

* Se marre. *

J'vais finir là d'ssus, l'ton est à l'ironie c'est c'qui convient. J'demande la relaxe, rien qu'ça, pour vice de forme et pour vot' cruel manque de rigueur à tous. Ou bien si la relaxe vous fait mal, j'demande qu'mon procès soit r'porté à la date de mes délits, c't'à dire dans mille-cent ans.

* Manon ricana un instant et repris un ton plus dur. *

Vous vous prévalez d'rendre justice, mais vous n'faites que la parodier avec une maladresse affligeante.

* Elle se planta devant le juge, droite et rigide, les bras croisés et le regard dur. *

Au cas où, prévoyez assez d'gardes pour m'embarquer parc'que j'vais pas m'rendre aux geôles comme un mouton.

Citation :

La défense a appelé Brisson. à la barre

Voici son témoignage :
*Appellé à témoigner, Brisson se lève et s'avance vers le juge.*

Votre honneur,
L'accusée m'a demandé de témoigner suite à notre petit voyage à travers le Poitou.
Car à ma grande surprise, j'ai put constater par mes propres yeux que la loi sur les salaires n'était pas aussi rigoureusement appliquée partout. Ainsi à Saintes, nous voyons régulièrement affichée des offres d'emploi en dessous des barèmes fixés par le décret. Pour ne mettre personne dans l'embarras, je ne citerai pas de noms publiquement, mais je vous assure que j'ai bien relevé plusieurs infractions sur le tableau d'affichage de la mairie.

Par contre, nous savons tous qu'à Poitiers, la lieutenant Crisolde a l'oeil aussi acéré que le faucon pour repérer toute infraction. Loin de moi, l'idée de critiquer son travail mais il faut reconnaitre que la police de Poitiers a dans ses rangs une redoutable chasseuse. Surement la meilleure du Poitou ou même de tout le royaume de France.

Certes, l'accusation va prétexter que 'pas vu, pas pris' ou toute autre banalité du genre.
Mais comment le Poitou peut-il alors parler d'une justice pour tous et égalitaire, si les citoyens n'ont pas tous les mêmes chances d'en faire les frais?

Vous conviendrez, votre honneur, qu'il y là un contre-sens à la définition même de la justice.

* Puis il retourna prendre place pour écouter le verdict. *

Citation :

Le 25 janvier 1460, le Procureur Xedar a assigné devant la justice poitevine la dame Manon_des_dragons pour esclavagisme sous le règne de la Comtesse Allydou.

Le Parquet, représenté par le procureur Xedar, accuse Manon_des_dragons d’avoir déposé deux offres d’embauches successives sous le minimum légal et ce malgré avertissement. Il s’appuie sur la « grille des salaires obligatoire ».

La défense, représentée par dame Manon_des_dragons elle-même et qui n'a pas souhaité se faire assister par un avocat, ne reconnait pas la compétence du tribunal, insulte la noblesse et le gouvernement.
Elle ne nie pas les faits et affirme mépriser les Lois.
Elle remarque qu’aucune victime n’a porté plainte.

Le parquet défend la pertinence de la Loi sans intervenir sur l’affaire qui nous occupe mais requiert un jour de prison.

Le parquet appelle à témoigner dame Crisolde, lieutenant de police qui affirme l’irrespect de l’accusée face aux pouvoirs publics et envers la Loi.

La défense appelle à témoigner sieur Brisson qui affirme que des offres d’embauches ont déjà été tolérées sans poursuites.

La défense conclut avec une nonchalance verbale qu’une date a été mal écrite sur l’acte d’accusation et reprend l’argument de Brisson. Elle provoque ouvertement la cour et le parquet.

Étant donné l’article dedécret suivant :
«Salaire brut:
16 écus minimum: Aucune caractéristique
19 écus minimum: 1 à 10 caractéristiques
21 écus minimum: Plus de 10 caractéristiques»
Considérons qu’embaucher à 19 écus pour 19 points de caractéristiques est un acte d’esclavagisme passible de poursuites.

Étant données les pièces suivantes :
« Manon_des_dragons cherche un travailleur pour labourer et semer un champ de maïs. Qualification requise: 19 points de force. Salaire : 18,24 écus. »
« Manon_des_dragons cherche un travailleur pour labourer et semer un champ de maïs. Qualification requise: 19 points de force. Salaire : 18,24 écus. »
Ne remettant pas en cause le travail de la police poitevine, et l’accusée ne niant pas les faits d’esclavagisme, nous les considérons avérés.

Par jurisprudence, ce délit est passible de un jour de prison par acte d’esclavagisme.

Nous répondons aux arguments du non port de plainte que la tolérance et le pardon des citoyens poitevins ne sauraient permettre à des individus peu scrupuleux d’en profiter pour violer la Loi qui les protège.

Nous répondons aux arguments de non répression systématique que la justice est la même pour tous, et que si la défense découvre des cas d’esclavagisme, nous l’invitons à contacter la police qui proposera identiquement au(x) fautif(s) un règlement à l’amiable ou à défaut une mise en procès.

Étant donné cet extrait de la Charte de Bonne Justice :
«Des délits commis en audience :
Les délits commis en audience par l'accusé peuvent être utilisés comme circonstances aggravantes au présent verdict. »
Étant données, au-delà d’un irrespect évident de la justice, des insultes à la cour, à la noblesse et au gouvernement poitevin, à savoir :
« Vous autres les nobles et parvenus, vous vous gardez le pouvoir jalousement en n'vous reproduisant qu'entre vous. Résultat : on est gouverné par des dégénérés consanguins à qui il ne reste d'humain que les pires vices. Abrutis qu'ils sont à user à longueur de vie de procédures pragmatiques et cyniques, ils en ont perdu leur humanité pour devenir d'vulgaires machines sans âme. »
Considérons comme circonstances aggravantes les insultes proférées. Insultes punies par jurisprudence à 3 jours de prison (quand elles s’adressent à la noblesse ou à la cour).

Ce qui nous amène à 5 jours de prison.

La faiblesse physique (le lvl) de l’accusée nous contraint cependant à abaisser cette peine de prison à 3 jours au total.

En conséquence,
Nous, Notre Grandeur Cyphus Garion, Juge du Poitou au nom de la Comtesse Allydou, déclarons ce samedi 11 février 1460 dame Manon_des_dragons coupable d’Esclavagisme et la condamnons à 3 jours de prison.

Nous informons les différents partis du procès que la guerre entre les provinces du Ponant et le royaume de France ne permet pas pour le moment de faire appel à l'encontre de ce verdict, à notre grand désespoir d'homme de justice.

-Je me sens fatigué alors je relirai demain avant de poster.

Citation :

Expéditeur : Manon_des_dragons
Date d'envoi : 11/02/2012 - 05:03:59
Titre : Deuxième témoin.
Bonjour,

Dernier rebondissement, je viens d'appeler un deuxième témoin. Cette personne m'ayant proposé sa contribution hier soir, j'ai donc usé de mon droit à le citer.


Cordialement,

Manon

-Bon, ben attendons -soupir- je donne un jour de plus.

Citation :

Expéditeur : Xyno
Date d'envoi : 14/02/2012 - 20:48:38
Titre : Procés et témoignage.
Bonjour ,

Je me permet de venir vers vous...pour vous demander dans la mesure du possible de me laisser une journée de plus pour passer au tribunal et témoigner.

Mon LP étant limité et n'en sachant rien je m'étais rendu sur Poitiers.. mais on m'a expressément demandé de quitter la ville. Me voici donc sur les chemins entre La Trémouille et Poitiers dans l'impossibilité de me rendre au chateau...

J'y serais sans faute demain si vous m'accordez ce temps.

Merci bien.

Xyno

Citation :

 Le 25 janvier 1460, le Procureur Xedar a assigné devant la justice poitevine la dame Manon_des_dragons pour esclavagisme sous le règne de la Comtesse Allydou.

Le Parquet, représenté par le procureur Xedar, accuse Manon_des_dragons d’avoir déposé deux offres d’embauches successives sous le minimum légal et ce malgré avertissement. Il s’appuie sur la « grille des salaires obligatoire ».

La défense, représentée par dame Manon_des_dragons elle-même et qui n'a pas souhaité se faire assister par un avocat, ne reconnait pas la compétence du tribunal, insulte la noblesse et le gouvernement.
Elle ne nie pas les faits et affirme mépriser les Lois.
Elle remarque qu’aucune victime n’a porté plainte.

Le parquet défend la pertinence de la Loi sans intervenir sur l’affaire qui nous occupe mais requiert un jour de prison.

Le parquet appelle à témoigner dame Crisolde, lieutenant de police qui affirme l’irrespect de l’accusée face aux pouvoirs publics et envers la Loi.

La défense appelle à témoigner sieur Brisson qui affirme que des offres d’embauches ont déjà été tolérées sans poursuites.

La défense appelle à témoigner dame Xyno qui dénonce l'absence de plainte de la victime.

La défense conclut avec une certaine nonchalance verbale qu’une date a été mal écrite sur l’acte d’accusation et reprend l’argument de Brisson. Elle provoque ouvertement la cour et le parquet.

Étant donné l’article dedécret suivant :
«Salaire brut:
16 écus minimum: Aucune caractéristique
19 écus minimum: 1 à 10 caractéristiques
21 écus minimum: Plus de 10 caractéristiques»
Considérons qu’embaucher à 19 écus pour 19 points de caractéristiques est un acte d’esclavagisme passible de poursuites.

Étant données les pièces suivantes :
« Manon_des_dragons cherche un travailleur pour labourer et semer un champ de maïs. Qualification requise: 19 points de force. Salaire : 18,24 écus. »
« Manon_des_dragons cherche un travailleur pour labourer et semer un champ de maïs. Qualification requise: 19 points de force. Salaire : 18,24 écus. »
Ne remettant pas en cause le travail de la police poitevine, et l’accusée ne niant pas les faits d’esclavagisme, nous les considérons avérés.

Par jurisprudence, ce délit est passible de un jour de prison par acte d’esclavagisme. La séparation dans le temps de ces deux offres d'emploi et les avertissements intermédiaires nous conduisant à estimer que, sans parler de récidive puisque c'est le premier procès, le délit a été commis deux fois.

Nous répondons aux arguments du non port de plainte que la tolérance et le pardon des citoyens poitevins ne sauraient permettre à des individus peu scrupuleux d’en profiter pour violer la Loi qui les protège. Le simple relevé de l'infraction par la police poitevine suffit à ouvrir un procès.

Nous répondons aux arguments de non répression systématique que la justice est la même pour tous, et que si la défense découvre des cas d’esclavagisme, nous l’invitons à contacter la police qui proposera identiquement au(x) fautif(s) un règlement à l’amiable ou à défaut une mise en procès.

Étant donné cet extrait de la Charte de Bonne Justice :
«Des délits commis en audience :
Les délits commis en audience par l'accusé peuvent être utilisés comme circonstances aggravantes au présent verdict. »
Étant données, au-delà d’un irrespect évident de la justice, des insultes à la cour, à la noblesse et au gouvernement poitevin, à savoir :
« Vous autres les nobles et parvenus, vous vous gardez le pouvoir jalousement en n'vous reproduisant qu'entre vous. Résultat : on est gouverné par des dégénérés consanguins à qui il ne reste d'humain que les pires vices. Abrutis qu'ils sont à user à longueur de vie de procédures pragmatiques et cyniques, ils en ont perdu leur humanité pour devenir d'vulgaires machines sans âme. »
Considérons comme circonstances aggravantes les insultes proférées. Insultes punies par jurisprudence à 2 jours de prison (quand elles s’adressent à la noblesse ou à la cour).

Ce qui nous amène à 4 jours de prison.

La faiblesse physique (le lvl) de l’accusée nous contraint cependant à abaisser cette peine de prison à 3 jours au total.

En conséquence,
Nous, Notre Grandeur Cyphus Garion, Juge du Poitou au nom de la Comtesse Allydou, déclarons ce vendredi 17 février 1460 dame Manon_des_dragons coupable d’Esclavagisme et la condamnons à 3 jours de prison.

Nous informons les différents partis du procès que la guerre entre les provinces du Ponant et le royaume de France ne permet pas pour le moment de faire appel à l'encontre de ce verdict, à notre grand désespoir d'homme de justice.