De l'autre côté de la forêt, une petite chapelle...

Alors qu'il était en pleine discussion avec Cyclope, il entendit un

Messire Bahia! Quel plaisir de vous rencontrer. Nos discussions furent brèves mais espérons que ce ne sera que partie remise.

Se retournant alors, il aperçut Icie, qui lui tendait un verre

Le poste de Cac a en effet cet avantage de mettre en avant l'aspect humaniste de chacun d'entre nous.

A la Bretagne et au Poitou, depuis si longtemps amis !

Tout sourire, il prit le verre.

Je vous remercie. Je dois dire que l'accueil poitevin n'a rien à envier aux autres.

La blondeur d'Arthur tranchait sur l'ébène de sa mère et pourtant, en les voyant ensemble, leurs deux visages si prêt l'un de l'autre, quelques traits de Lafée adoussissait le menton un peu boudeur de l'enfant. Arthie avait le sourire de sa mère ! Se constat amusa quelque peu Edémias , et à bien regarder l'enfant, il remarqua qu'il était doté de la même ligne de sourcil que sa maman, fins et graciles , là où Ed les portait bien plus fournis et marqués. Edémias tapota doucement son index sur le nez de son fils et lui dit en souriant:

Je ne serais pas bien loin, alors accompagnes ta maman et lorsqu'elle sera appelée pour la cérémonie, je te retrouverai.

Il sourit en les voyant s'éloigner vers le groupe composé de Kiriell, Il ne connaissait celui ci que par ses interventions à l'agora ou en place publique lors de comtales. A la chancellerie, il avait trouvé d'anciens documents écrit de sa main, des rapports indiquant le sérieux du travail de l'ex diplomate. Tout tendait à dire que cet homme était sensé et intelligent, alors Edémias tablait que le futur époux de Clara saurait se comporter avec correction envers Arthie. Mis en confiance par son analyse , il s'éloigna vers Cornélia qu'il avait apperçu en conversation avec Xedar pour les saluer , non sens s'être muni d'une carafe de vin pour remplir leurs verres .

Bonjour Cornélia, Xedar ! Un peu de vin ? celui ci est bien frais .. Comment allez vous ?

Les conversations allaient bon train et se bousculaient les unes avec les autres, faisant un joyeux brouhaha qui sentait bon le plaisir de toutes sortes de retrouvailles détendues.
Des amis réunis autour de soi, que peut-on demander de plus et c'est encore l'un d'eux qui vient à l'encontre du petit groupe qui se formait peu à peu.
Elle sourit au nouvel arrivant qu'elle avait déjà aperçu un peu plus tôt mais qu'elle n'avait pas voulu déranger…

Bonjour Edem ! Comment vas-tu ?
Moi qui pensait venir uniquement pour l'anoblissement d'Anagor, je me rends compte que ce n'est pas le seul apparemment
Et… oh oui merci pour le vin, volontiers

Avant qu’il ne file rejoindre sa mère, elle rassure Arthur avec un sourire attendri. Ce n’est pas grave s’il n’a pas de fleurs. Après tout, c’est vrai, c’est l’intention qui compte et voilà, c’est prouvé, il aurait voulu le faire...

Elle le regarde s’éloigner vers Lafée et imagine à leur place, les retrouvailles, prévues elles aussi pour bientôt, avec son propre petit blondinet. Toine... Si les vilains n’attaquent pas, il sera bientôt en Poitou avec sa nounou.

Quand elle est tirée de sa rêverie de mère esseulée par Lafa, c’est pour s’apercevoir que le petit groupe à pris de l’ampleur. La clairière va finir par être trop petite à ce rythme, à croire que tout le Poitou s’est donné rendez-vous pour féliciter les personnes à l’honneur ce jour là.

Pour celle qui est encore en convalescence de toute vie sociale, ça commence même à être un peu trop concentré. Mais avant qu’elle ne réussisse à opérer un repli stratégique vers un coin plus calme, le Vicomte prend la parole au centre de l’assemblée, dans un discours de félicitations à ses futurs vassaux.

A la fin, en écho, elle lève elle aussi son verre, en direction de son amie qu’elle cherche du regard.

Son regard balaye donc le groupe formé et, un instant, il se pose sur un homme à coté de Lafa et du Général.
Blond –bon... – sourire avenant aux lèvres, invité de la copine –bon point ça- et déjà un verre à la main –encore un bon point-, elle le connait, enfin croit le connaitre, mais....

Elle a beau chercher, passer en revue ses derniers mois, rien n’y fait, elle n’arrive pas à caller le souvenir sur le visage.
Alors, curieuse au possible, elle attend sagement qu’il termine sa conversation avec Icie avant de s’approcher en souriant timidement.

Excusez-moi... Messire Bahia c’est bien ça ? Peut-être, je l’espère, allez-vous pouvoir m’aider ?

Il me semble que nous nous connaissons mais... Ma mémoire me fait défaut....

Et ses joues de rosir peu à peu, comme chaque fois qu'elle n'est pas à l'aise...

Alors qu'il dégustait une gorgée de son verre

Excusez-moi... Messire Bahia c’est bien ça ? Peut-être, je l’espère, allez-vous pouvoir m’aider ?

Il me semble que nous nous connaissons mais... Ma mémoire me fait défaut....

Il se retourne, surpris d'être reconnu, une voix familière, sans arriver à poser un visage dessus.

Oui, Bahia, c'est juste. Sourire

Une silhouette se dessine, des cheveux bruns, un visage fin. Réflexions de blond pour se souvenir où il a pu la rencontrer, luttes de pouvoir de ses neurones à qui trouvera l'information la première, concentration, plissement de n'oeils pour être plus efficace...Si si tout le monde sait que c'est plus facile ainsi...
Un moment qui semble s'étirer, comme tous ces instants qui allongent le temps de manière démesurée, et somme toute, très personnelle.

Alors commençons...
En Bretagne? C'est vrai qu'il a peu bougé ces temps-ci, pris par ses responsabilités au CD, mais ça ne lui dit rien, pas là-bas.
Souvenir plus lointain ? Si ce n'est pas Cac, il l'a peut-être connue lors de son mandat de Duc ? Réminiscences en peine, qui s'entremêlent et s'assemblent comme ces pièces en bois qui s'emboîtent naturellement.
Et comme la fameuse madeleine, la pensée se fait plus précise, plus juste, elle est là toute proche...Le Ponant ! C'était en effet à cette occasion qu'ils s'étaient croisés. Ça ne faisait plus aucun doute. Un nom s'associa à ce visage, comme une évidence.

Et sans aucune hésitation, il répondit

Allydou, c'est ça? ...En effet, nous nous connaissons. A croire que les couloirs du Ponant brassent beaucoup de monde...Mais que finalement le monde est petit...

Comment allez-vous depuis tout ce temps?

Il se retourne, confirme son identité, en même temps, elle n’a aucun mérite à ne pas s’être trompé, elle a simplement entendu Lafa le présenter. C’est pas considéré comme de la triche ça, si ?

Et il sourit.

Le sentiment de, peut-être, le déranger se dissipe lentement, ou alors c’est qu’elle oublie d’y réfléchir pendant qu’elle attend la fin du combat interne chez le blond.

Et puis, il ne faut pas croire hein, mais c’est qu’elle continue, elle aussi, de chercher.
Pendant le voyage jusqu’en Alençon ? Non, peu probable... Ce n’est pas si lointain, tout de même elle s’en souviendrait.

En Poitou alors ? Bizarre... Vraiment bizarre de ne pas se souvenir d’un sourire pareil. Non, ce ne peut pas être ici qu’ils se sont croisés, elle en mettrait sa main à couper.

Alors, il lui faut remonter encore un peu plus loin. Et pendant ce temps là, la réflexion blondesque semble se prolonger au travers des yeux qui se plissent...

Finalement, il gagne la bataille de la mémoire.

Allydou, c'est ça? ...En effet, nous nous connaissons. A croire que les couloirs du Ponant brassent beaucoup de monde...Mais que finalement le monde est petit...

Et enfin la lumière se fait dans le cerveau d’Ally. Bon sang mais c’est bien sûr... Le Ponant ! Et donc, Le Duc de Bretagne, maintenant c’est évident ! Rooo c’est quand même un tout petit peu la honte là –même si, ne rêvons pas, le mot « honte », elle ne sait toujours pas ce que ça veut dire-

Allydou, la seule et, pour le bien de tous, l’unique ! sourire amusé avant de poursuivre.Le monde est petit en effet et c’est un plaisir de vous voir en dehors des couloirs studieux du Ponant.

Comment allez-vous depuis tout ce temps?

A son tour, elle prend quelques instants d’intense réflexion, en essayant de ne pas faire de grimace en tout genre. Ce n’est pas donné à tout le monde de le faire avec élégance aussi, elle ne préfère pas prendre de risque sur ce terrain là.

Je crois pouvoir dire que je vais bien. Puis baissant d’un ton pour continuer sur celui de la confidence... Autant que possible après un retrait presque forcé de toute vie publique. D’ailleurs, tel que vous me voyez là, j’inaugure ma première sortie officielle en Poitou depuis... presque la dernière fois que nous nous sommes vus.

Et vous, sévissez-vous toujours en Bretagne ?

Par-dessus le verre qu’elle porte à ses lèvres, un sourire taquin se dessine avant qu’elle ne boive une gorgée...

Ante avait reçu le pigeon de sa soeur chérie lafée lui indiquant qu'elle allait se faire anoblir par Datan.
Elle et Ante ne s'étaient pas vu depuis bien longtemps et ils devaient tant de chose à se raconter depuis qu'ils sétaient quittés.
Il arriva ou sa soeur l'avait convié et il y avait déja beaucoup de monde, craignant sévérement d'être arrivé en retard....Ante chercha sa soeur des yeux....il y avait la quelque tête qu'il lui semblait reconnaitre, mais pas encore le visage de sa soeur....

aza était arrivée a s etre mit a sur un tron pour pour voir voir la Lafeedulogis a son anoblissement elle regarda cela avec un sourire géant

tout en pensent a son mariage

Animos arriva avec du retard ... dû a sa retraite... Il regarda autour de lui apercevant beaucoup de tête qu'il connassait bien ... voir très bien. Continuant a chercher, il aperçu la belle Cornelia... il se dirigea vers elle, apercevant Edemias a ses cotés, personnage avec qui il avait eut des différends car il était entier ... comme lui. Mais aujourd’hui, il ne restait plus qu'un profond pour cette personne. S'approchant de Cornelia...

Bonjour, Animos Seigneur de Priaire, puis je boire avec vous?

Un peu de vin dans sa coupe, elle remercia Edem de cette proposition et entendit soudain une voix très bien connue se présentait singulièrement dans son dos.
Aussitôt elle se retourna en souriant, ne sachant quoi faire de sa coupe pleine, elle la donna à la première main venue, celle d'Ani avant de passer ses bras à son cou pour l'embrasser.

Oh ! mais bien sure que vous pouvez ! Faites donc mon seigneur
je suis heureuse que tu aies pu venir je ne pensais pas te voir ici

Clara, tout en serrant la main de son fils, déambula suivie d'Arthur entre les convives..les saluant...leur présentant ce petit bout de chou qui était si cher à son coeur....
Tout en se dirigeant vers Kiriell, elle vit la jeune Alzaniole qu'elle avait connu à Narbonne lors de son voyage en pays Ibérique.
Elle la salua d'un sourire tout en posant sa main sur son avant bras...

merci à toi d'ête venue, Chère amie, cela me chaud au coeur de te voir ici...je te présente Arthur, mon fils...!
je le revois enfin après tant d'absence

Tournant la tête légèrement, elle vit son frère....lui qu'elle n'avait plus vu depuis tant d'années....que de souvenirs....elle avait tant à lui dire, tant à partager....sa séparation avec le père de son fils, faire à nouveau la connaissance d'Arthur qu'il n'avait plus vu depuis sa naissance....et lui présenter Kiriell....le visage de Lafée s'illumina en croisant son regard...puis se tourna vers alzaniole...
Allez comment c'est passé ton voyage...et la garde papale....raconte moi tout sans omettre le moindre détail...je vais te présenter à Kiriell....mon fiancé....
et regardant Arthur d'un air espiègle

si mon petit Prince veux bien me suivre....

Animos se retrouva exaucé avec un verre à la main... il sourit a sa belle et lui serra la taille avec son bras disponible... tout en déposant un baiser sur ses lèvres....

il pencha sa tete vers edemias et salua l'homme d'un signe de tête...

Bonjour Edemias....

Une cérémonie d’anoblissement, voila un événement qui se fesait rare au Poitou, d’autant plus quand c’était pour des personnes méritantes. C’est ainsi qu’il suivit la destination que son invitation mentionnait.
Arrivant à la fameuse foret, il eu un moment d’hésitation, il se demanda pendant un instant si ce n’était pas pour faire le gibier qu’on l’avait convié, et c’est avec un léger sourire en coin qu’il avança prudemment.
Il commençait à entendre les invités parler et pénétrant dans les lieux, il ne tarda guère à voir des visages plus ou moins connus, et plus précisément un coin semblant regrouper les niortais.
Suite à cela, il chercha du regard ses invitants qu‘il fallait féliciter.

Tout en goutant le plaisir que lui procurait l'arôme de ce vin, Ed se souvenait de l'une ou l'autre rencontre avec Cornélia , notamment en Bretagne , ou leur chemins s'étaient croisés. Leur dernière rencontre avant celle-ci , et elle datait de plusieurs mois. Ils avaient passés une soirée des plus agréable à bavarder devant une cruche de chouchen . Ed était redevable à l'infirmière , des soins qu'elle lui avait porté avec Jake , là bas , en anjou, leur campement de fortune à peine à l'écart du feu des combats. Sans eux, il aurait été amputé d'une jambe. Cela avait aussi mis du baume , sur une histoire qui les avait divisé et installer de la rancoeur. L'éponge était passé , rien ne sert d'entretenir la haine car elle vous consume et vous brule vous même , sans entrainer dans le brasier infernal, ceux que dans votre folie, vous voudriez y voir s'y perdre .

Et puis, visiblement à la surprise de Cornélia , et alors même qu'il allait lui demander ou était Animos, celui-ci apparu à coté de sa compagne . Après leurs effusions, il le salua , le carafon toujours en main :

Bonjour Animos, le vin est frais et sucré, exactement ce qu'il faut pour une journée aussi agréable je te sers ?

Déjà il tendait sa main vers une table proche pour prendre un verre et y verser le nectar doré.

La cérémonie en elle même n'a pas commencé , et c'est heureux, car on retrouve ici bon nombre de connaissances que l'on ne croiserait pas au quotidien. Comment ça va a Saintes ?

Alors qu'il venait d'identifier le lieu de leur rencontre, se dessina sur son visage un rictus de révélation qui aurait pu faire "Schdiiing" au-dessus de sa tête, tant elle avait l'air de l'éclairer. Ce qu'il se passait à ce moment précis, il l'ignorait, pourtant, la glace sembla se briser à ce moment là.

Allydou, la seule et, pour le bien de tous, l’unique !
Le monde est petit en effet et c’est un plaisir de vous voir en dehors des couloirs studieux du Ponant.

Esquisse un sourire, amusé par sa remarque. Le Ponant était certes un endroit studieux, où il était de mauvais ton de placer une plaisanterie, bien que certains anciens s'y essayent avec succès. Il n'avait été que de passage, comme beaucoup, et de fait, ce lieu restait, somme toute, un mystère pour lui.
Il n'osa pas lui demander, sur un trait d'humour, si son unicité était appréciable par ses qualités ou ses défauts. Ils ne se connaissaient pas assez pour tenter une boutade de ce type.

Je crois pouvoir dire que je vais bien...
Autant que possible après un retrait presque forcé de toute vie publique. D’ailleurs, tel que vous me voyez là, j’inaugure ma première sortie officielle en Poitou depuis... presque la dernière fois que nous nous sommes vus.

Il la regarda, comme pour chercher une réponse à ses questions, à ce doute qui semblait si manifeste, à cette fragilité encore palpable. Réflexions de blond quant aux raisons de ce retrait, alors qu'il s'arrêtait sur les termes de "presque forcé", sentant que cela ne présageait rien de bon, et que l'effort de venir à une telle cérémonie avait dû lui coûter plus qu'elle ne voulait bien le montrer. Fallait-il aussi qu'elle ait une bonne raison. Ses yeux balayèrent machinalement la foule, avant de se poser sur les futurs vassaux, et notamment Lafa. Un même "schdiiiing" que le sien fit irruption dans son esprit, sans pour autant aller plus loin dans son raisonnement.

Et vous, sévissez-vous toujours en Bretagne ?

Un rire franc ne put être retenu, avant de répondre...

Je ne sais pas si sévir est le bon terme. J'essaie juste de faire au mieux mon travail. Il est certain que ça ne fait jamais l'unanimité...

Et avec le souvenir qu'elle a été elle aussi comtesse

Vous êtes bien placée pour le savoir...

Puis dans une hésitation

C'est l'image que je vous avais donné?

Le cheval s'arrêta à quelque distance de l'imposant arbre séculaire, le bruit des conversations était porté par le vent et semblait indiqué que s'il fut en retard, le sénéchal n'avait pourtant pas raté le début de la cérémonie. Il avait toujours de grandes difficultés à être à l'heure, non qu'il ne voulait pas, mais il lui était difficile de se baser sur les cloches de l'église du village pour rythmer sa journée, il ne les entendait que trop rarement.

Il glissa plus qu'il ne descendit du cheval, il avait fallu deux invitations, pour parvenir à le sortir du monastère. Il avait espérer y trouver solution à son problème, mais ni les longues soirées de prière, ni même les longs jeûnes imposés par les servants du Très Haut n'avaient fait taire les Tintements. Et si l'esprit était perturbé, le corps n'avait guère aimé non plus les soins fournis au monastère.
Il s'appuya sur la selle, histoire de reprendre ses esprits, les lueurs gris acier marquaient ses yeux au rythme des discours des locataires de son esprit.
Un profond soupir, une litanie, une plainte murmurée du bout des lèvres,
Pour l'amour du Très Haut, deux heures, laissez-moi en paix deux heures, par pitié.
Il se redresse, secoue la tête, une inspiration, ferme les yeux, expiration, les réouvre.
Il ajuste son uniforme d'apparat, redresse la tête et le buste.
Un sourire de contenance et il s'avance vers le lieu de cérémonie, c'est jour de faste pour le Poitou, et il faut qu'il en soit, parce qu'il ne peut rater cette cérémonie pour rien au monde, fut-ce même des Voix intérieures. Parce qu'il faudrait bien qu'il lui dise à la Sénéchale qu'encore une fois c'est lui qui avait raison.
Il n'est pas dans les premiers, loin s'en faut, et la fatigue accumulée ces dernières semaines fait que chaque pas lui coûte, alors il n'avance pas très loin, se glissant parmi les plus éloignés, un salut de tête à l'un ou l'autre et il s'adosse à un tronc, les tempes battent à tout rompre, les éclairs gris dans le regard s'estompent.
S'il vous plait juste deux heures, juste deux heures
Les doigts massent les tempes. Il saluera plus tard, d'abord reprendre ses esprits.

Enfin, enfin parmis tout ce monde il l'aperçu qu'elle était belle sa soeurette et cette petite tête blonde à coté d'elle. Ante retrouvait enfin son unique famille, il allait enfin apprendre à connaitre son neuveu et son futur beau-frère. Au sourire de sa soeur Ante répondu par un geste de la main voyant qu'elle était occupée avec tout ce monde, il attendrait gentillement qu'elle vienne enfin a lui....

Mais son oreille ne le trompa point il reconnu la voix de... de....Hey Cornélia ! et en s'apporchant d'elle il lui dit : bonjour Cornélia tu me reconnais hein ! C'est moi Ante

Kiriell commençait à s'impatienter et la présence de sa fée lui manquait.
il tourna donc le regard et croisa alors celui de clara.
son visage s'illumina au moins autant que le sien semblait l'être. Elle paraissait heureuse et fier et semblait enfin décidé à le rejoindre.

il lui fit donc un grand sourire, montra les verres qu'il avait récupéré pour son fils et elle puis fit signe au petit prince de venir afin qu'il entraine sa maman.

Datan lança un regard vers le chemin venant de Poitiers et commençait sérieusement à s'impatienter de ne point voir la représentante de l'héraudie. Il demanda à son lad de s'avancer sur le chemin à sa rencontre... Heureusement, observant chacune des personnes présentes, il constata que l'ambiance était bonne et que ses futurs vassaux avaient drainé maintes invités de tout le Poitou... Comme quoi, il ne se trompait pas...

Poitevin Pure Souche Nombre de messages : 2644 Date d'inscription : 10/08/2008

Le comte Ventreachoux plongée dans ses pensées n'avait point entendu le monde converser autour de lui. Tête baisée, les mains derrière le dos il tournait en rond depuis une bonne vingtaine de minutes quand tout à coup il s'arrêta net pour s'exclamer.

De diou !!!!!! j'ai un cas de conscience qui se pose là.Je me pose la question si je dois créer un nouveau décret interdisant le percing et les tatouages aux femmes.Je m'en explique.Certaines femmes se font mettre un anneau sur chacun de la pointe de leur sein.Mais à quoi cela sert il ? à part y accrocher son trousseau de clés je ne vois pas.Imaginez la forme que prendra sa poitrine quand la femme aura prit de l'âge.Ses seins seraient tellement lâche, qu'à table, elle pourrait poser chacun de ses seins de chaque côté de son assiette.Avouez que ce n'est point appétissant ! Pour les tatouages. Les femmes se font tatouer un animal sur le bas du ventre.parait que c'est à la mode à Paris.

Entendant un murmure le comte crie.

HEY !!! J'ai dit le bas du ventre, pas une partie basse de Ventre !!! Allons, allons !!! vous me voyez avec un cheval sur le ... quoique il y aurait largement la place pour y faire tatouer tout une horde de chevaux.

Le comte éclata de rire, puis essuyant de sa manche les larmes qui coulaient sur ses joues il reprit son exposé.

Donc je disais que certaines femmes se faisaient tatouer un animal sur le bas du ventre.Si, si !!! Prenons comme exemple un dauphin.Toujours pareil, qu'adviendra t' il du dauphin quand la femme aura prit du poids avec l'âge ? une baleine morte ?
Puis imaginez le mari qui voit sa femme sortir nue de son bain. "Tiens chérie, tu t'es fait enlever ton tatouage ? Non ? comment ça non ? mais il est passé ou ? Ah, il est caché dans tes bourrelets, mais il va étouffer le pauvre."
Alors, oui je vais interdire les tatouages pour sauver l'espèce animal et les percings pour sauver le ridicule de la gente féminine.

Ventre s'écroula sur son siège plié de rire tout heureux d'amuser la galerie une fois de plus.

Elle regardait autour d'elle et un sourire naturel se dessina sur son visage... Elle était très bien entourée et elle contemplait le spectacle de ses amis bavardant autour d'un verre...
Elle voyait une lueur d'agacement dans les yeux de son suzerain et lui fit un sourire rassurant quand tout à coup elle sursauta, le Comte se mit à... Hum... délirer?
Oui oui il devait délirer ça ne devait pas être autrement, il n'avait pas de verre dans les mains... Ne mangeait rien... Peut être le manque...

Elle sourit amusée, déposa un baiser sur les lèvres de son compagnon, passa au buffet et prit un verre qu'elle apporta au Comte...

Votre Grandeur, buvez un verre je vous en prie je sens que vous avez besoin de vous hydrater...

Elle se pencha vers son oreille et murmura...

Je savais bien que je n'aurais pas du t'inviter... Je le savais...

Elle se mit à rire et son regard fut attiré par... Une silhouette au loin... Une silhouette qu'elle connaissait elle le savait mais ne la reconnaissait pas vraiment... Elle prit la direction de l'homme et au fur et à mesure un regard inquiet mais une joie intérieure... Il était venu mais que lui était-il arrivé, elle le trouvait amaigri, et ses yeux... oscillaient entre le gris et le bleu... Quelque chose n'allait pas, elle le savait, elle lança un regard vers Cy et un sourire et continua son chemin vers le sénéchal...
Elle le serra dans ses bras...

GG!
Qu'est ce que je suis contente de te voir!!
Viens avec moi rejoindre nos amis et partager un verre, tout le monde sera heureux de te voir...

Elle lui sourit et prit son bras, l'invitant à la suivre...

Alors qu'il tentait de reprendre ses esprits il se trouva pris dans le tourbillon joyeux de la sénéchale, visiblement heureuse de le voir.
L'accolade terminée, alors qu'il n'avait pas encore eu le temps de dire un mot, elle s'était saisie de son bras et l'entraînait déjà.

Moi aussi je suis content d'avoir pu venir, je n'aurais raté ça pour rien au monde. Je t'avais dis que le Poitou reconnaitrait tes mérites
Il tentait de suivre le rythme.
Excuse-moi, est-ce qu'on peut marcher plus doucement, j'ai .... enfin mes maux de crâne, tu sais ..., puis je fatigue vite.
Gengis n'avait qu'une crainte, leur réveil, qu'il ne puisse pas garder le contrôle, qu'elles se remettent à hurler, à envahir son esprit, il respirait profondément.
Dis-moi aurais-tu par hasard réussi à sortir la luciole de son ombre? Puis-je espérer la voir?

Xavix avait recu une petite invitation voila déjà quelques temps. le jour venu, il se rendit sur les lieux, manquant de se perdre au détour de la forêt, puis vit beaucoup d'agitation non loin. Il s'approcha et reconnu de nombreuses têtes de ses amis. C'était certainement ici !

Xavix n'aimait pas particulièrement les bains de foule, mais une telle occasion ne pouvait pas se manquer, et une telle ferveur parmi tout ces invités faisait plaisir a voir. Il s'approcha discrètement et se fit servir un verre pour se rafraîchir la gorge.

Puis une fois désaltéré, il se dépoussiéra un peu et s'approcha de la foule pour saluer chacun, cherchant du regard les principaux intéressés de l'occasion.

Flamel vit arrivé Xavix, il le salua d un mouvement de tête n osant pas dérangé .... la cérémonie tardait a démarrer ...
un joyeux brouhaha montait ,Flamel marchait observant les personnes présente .
il s approchât d une table et pris quelque chose a grignoter , chercha un endroit ou il pourrait s assoir en attendant tranquillement
ces mouvements de foules n était pas sa tasse de tisane.trouvant enfin un banc il s assit ... étendant ses jambes sans gêné le passage
évidemment ..ce qui lui procura une grande satisfaction...il nota mentalement les personnes importante qui n étaient pas encore arrivées

La jeune fille regardait toutes ces personnes , distraitement ...perdue dans ses pensées!

Un cri ..une voix plus forte que les autres la fit sortir des sa rêverie..ah bin oui le comte! qui d'autre aurait pu se faire entendre de la sorte!

Erwany écoutait ce que Ventreachoux disait , sourire aux lèvres des excentricités du bonhomme.

roo en vla encore une d idée , un décret pareil ...et puis quoi encore! la tchote un rien rebelle sur la condition féminine pensait que chacun et chacune pouvait bien faire ce qu'il ou elle voulait de leurs corps.

Un frisson la parcourra quand même, cela devait faire mal ce genre de choses , le comte avait peut être pas tout a fait tort!